Au galop dans le désert !

Peut-être que toi aussi tu rêves de galop ?

Galoper dans le désert du Far-West… Comme Louise, l’héroïne de « L’aventure au galop« .

C’est ce que j’ai pu faire lors de mon précédent voyage en Arizona. Cette région est connue pour être emblématique de l’ouest américain. Lorsqu’on s’y promène, on a l’impression de tourner dans un western américain. Il ne manque plus que le bruit métallique des éperons pour s’y croire.

Le lieu à ne pas manquer est sans nul doute Monument Valley. Ses grandes roches rouges sur une plaine désertique et caillouteuse est une carte postale de rêve pour toutes les agences de voyage. Mais pour toi, jeune cavalier/cavalière, ou toi qui rêve de monter un cheval et partir à l’aventure, c’est tout autre chose que tu y découvriras.

Monument Valley est en territoire amérindien, plus précisément chez les Navajos. Ici pas d’alcool et tout est géré par les amérindiens. Si la piste qui permet d’accéder au pied des rochers de Monument Valley est praticable, elle nécessite un bon 4×4. Comme de nombreux touristes, je suis passé par l’un des groupes proposant des balades équestres dans ce parc national.

Premier aller en pickup bruyant et grinçant sur la piste au gré des cailloux et nids de poule. Notre guide, un navajo, nous amène jusqu’au Corral où attendent les chevaux déjà scellés. La plupart ont des robes pies (multi-couleurs) et sont non ferrés. Lorsque nous partons tous en file indienne derrière notre guide, nous n’avons d’yeux que pour les gigantesques roches qui nous entourent. Les chevaux sont calmes et bien dressés, suivant le chemin au pas.

De temps à autre nous prenons le trot. Rapidement notre guide me laisse faire la tête. Je suis les traces laissées par d’autres avant moi. Notre guide nous raconte des légendes indiennes sur les lieux. Le nom des rochers est une poésie qui nous fait traverser une autre époque. Nous sommes là seuls au monde, pas une habitation en vue et juste notre cheval pour compagnon.

Nous rencontrons une source d’eau naturelle et une intrigante dune de sable que nous parcourons à cheval. Le retour n’est pas loin mais personne n’a vraiment envie de repartir. C’est le moment où notre guide, en tête du convoi, lance le galop. Et soudain, ce qui était simplement magique devient féerique. Le visage au vent nous fendons le désert de Monument Valley tels les cowboys à l’époque. Il y a juste à se laisser porter par le cheval et profiter rênes longues. Parfois notre guide me remet en tête, et je galope droit devant, personne à perte de vue, juste mon cheval, moi et une sensation d’infinie liberté.

Je souhaite à toute personne aimant les chevaux et épris de liberté d’aller galoper un jour sur le territoire des Navajos à Monument Valley.