Le Covid m’a rendu bien silencieux, que ce soit sur ce blog ou dans mon écriture. Pourtant au milieu des confinement / déconfinement / non confinement, j’ai poursuivi mon immersion dans la culture cowboy. Ces derniers mois, je monte beaucoup à cheval et poursuis ma découverte ou ma pratique de différentes disciplines orientées équitation de ranch. Ou comment allier loisir, apprentissage et documentation pour mes livres.
Sorti du premier confinement, le dur exil loin de tout le monde, c’est un stage de ranch sorting que j’ai effectué. Le ranch sorting, c’est une pratique consistant à séparer les éléments d’un troupeau pour diverses raisons (bien souvent pour vendre le bétail à maturité). Quelle difficulté me direz-vous ? Eh bien le bétail n’aime pas être isolé. Toute son âme puisse la petite vache à se fondre au sein du troupeau pour se sentir en confiance… Le ranch sorting implique donc de séparer la bête voulue, l’éloigner du reste du troupeau juste par le placement de son cheval, et de le faire : sans qu’elle ne rejoigne les autres en coup de vent, ou qu’elle embarque l’ensemble du troupeau.
Pas si facile. Qui plus est quand on travaille des bisons plutôt que des vaches ! Les bisons sont bien plus vifs et rapides : 50 km/h en moyenne, pointe à 70 km/h. Ultra-réactifs, si on ne perçoit pas son intention, il est déjà trop tard.
Autre discipline essayée : le cattle drive du mountain trail horse. Pour le cattle drive, on est dans le contexte des grands convois de bétails au Texas lors de l’apogée des cowboys. Le but était d’amener le bétail des pré jusqu’aux lieux de vente ou aux abattoirs (plus tard aux trains). Mais il fallait prendre son temps : trop d’effort pou le bétail c’était autant de graisse de perdue, et donc de revenu ! Les cattle drive se font donc à la vitesse des vaches, le but étant des les conduire gentiment et correctement sans que le troupeau ne s’éparpille.
Dans la version loisirs, nous devions donc guider un troupeau d’une dizaine de vaches sur un parcours ait de piquets (tels des portes à franchir comme au ski) sans brusquer les bêtes et sans les laisser s’arrêter. Dans cette situation, j’étais le pousseur à l’arrière du troupeau, faisant avancer le troupeau au pas avec une vue d’ensemble de la situation alors que des ailiers sur chaque flanc contrôlaient la direction et la cohésion du troupeau.
Plus calme dans mon essai que le ranch sorting, le cattle drive est vraiment à mon sens une pratique où il faut lire les mouvements d’ensemble du troupeau pour le contrôler sans pression inutile. Une pratique très agréable que je compte bien poursuivre avec ma jument.
Il me reste bien des disciplines western à découvrir. Ils s’en créent régulièrement, basée de près ou de loin sur le travail du cheval de ranch. Et cet apprentissage passionnant, enrichit un peu plus à chaque fois l’univers de mes livres de la série l’Aventure au galop. Il ne reste plus qu’à remiser un peu la selle pour poursuivre l’écriture du tome 3 !
0 commentaires